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CHRONIQUE DE NOS MÉMOIRES
FÉVRIER - MAI 2025
Ithaque a pris part au projet Chronique de nos mémoires initié par l’association Cap Réussite. Cette initiative (menée avec la Compagnie des Lucioles, la ville de Compiègne, l’ARC, l’Opac de Oise, Clésence en lien avec le délégué du préfet) a pour but de documenter, par le biais de traces photographiques, les changements urbains en cours dans les quartiers du Clos des Roses ainsi que de la Victoire.
L’atelier a démarré au mois de février par un moment d’échange : on a parlé de l’histoire de la photo, les jeunes ont découvert les appareils réutilisables, ensuite chacun est partit avec un appareil photo afin de documenter les changements de leur quartier et photographier avec leur propre regard.
Ensuite, les pellicules sont développées par Alexandre Arminjon, puis les jeunes sont venu à Paris pour découvrir la chambre noire et tirer eux-mêmes leurs images.
L’aventure s'est terminée en mai, par une restitution de leurs photographies, une mise en lumière de leurs regards et leurs histoires.



RESTITUTION D'ÉTAPE D'ANNE SIMIN SHITRIT
JEUDI 15 MAI 2025

Durant le mois de mai, Anne Simin a travaillé dans la chambre noire d'Ithaque, à cette occasion, nous avons organisé une restitution d'étape à la moitié de sa résidence.
Lors de cette restitution, Anne a pu montré son travail en cours qui traite la reconstitution d’un voyage géographique et temporel dont l’élément central est une série de photographies de paysages de la frontière physique entre l’Iran et l’Arménie et de portraits de différentes communautés locales. Son point d’entrée est le passé de sa mère d’origine iranienne, qu’elle cherche à reconstituer. Celle-ci ne parle jamais de son passé en Iran, qu’elle a quitté pour Israël lors de la Révolution de 1979 et elle n’a gardé aucune trace physique de cette époque. Les seuls indices qu’Anne Simin a pu trouver sont quelques photographies la montrant en Iran desquelles elle a supprimé son propre corps des images, ne laissant que son visage flotter dans le paysage.
Aujourd’hui, en tant qu’Israélienne, Anne ne peut pas entrer en Iran ce qui fait de cette frontière le point d’accès le plus proche à la terre d’origine maternelle. La décision de photographier la frontière découle de son intérêt profond pour l’ambiguïté qu’elle représente - entre le dangereux et l’esthétique séduisante, entre ce que nous savons et ce que nous percevons. Les frontières ont été une présence constante tout au long de sa vie et cette frontière extérieure entre en résonance avec les barrières internes et émotionnelles entre sa mère et elle, ainsi qu’avec la séparation de cette première entre son passé en Iran et sa vie à Jérusalem.
ÉTAT DES LIEUX DE L'ART CONTEMPORAIN EN IRAN SAMEDI 29 MARS 2025
L’art iranien contemporain peut être abordé comme une langue visuelle composée de signes, motifs, références et structures propres à son histoire culturelle et construite entre tradition, modernité, ruptures politiques et réappropriations individuelles. Cette lecture permet de déconstruire les idées reçues qui entourent souvent l’art iranien : visions réductrices, exotiques ou uniquement politiques, mais aussi confusions avec des formes occidentales.
Dans cette table ronde, nous avons explorer l’œuvre de Nazgol Ansarinia et d’Ahmad Halabisaz, en mettant en lumière la manière dont leurs pratiques visuelles interrogent la mémoire, l’espace urbain et les structures sociales en Iran. On a également aborder la réflexion à travers les livres de photographes iraniens présentés dans l’exposition Le processus comme socle, en les considérant comme des formes de narration visuelle à part entière.
Échange entre Samira Kaveh, commissaire de l’exposition, Maxime Georges Métraux, historien de l’art et expert en marché de l’art, Sébastien Cherruet, historien de l’art et maître de conférence à l’école nationale supérieure d’architecture de Normandie et Aria Kasaei, fondateur de StudioKargah.


LANCEMENT DU LIVRE LES SOURCES D'ANDREA EICHENBERGER - SAMEDI 8 MARS
Ithaque a le plaisir d’accueillir le lancement du livre Les Sources de la photographe Andrea Eichenberger avec une conversation entre la photographe, Camila Gui Rosatti (auteure de la postface, docteure en sociologie, dont les recherches sont à la croisée de l’urbanisme) et Lydia Echeverria (historienne de la photographie, qui mène des recherches sur la co-création).
Les Sources est le deuxième volet de la série Parcours, un travail photographique à long terme d'Andrea Eichenberger sur la ville de Paris. L’artiste fait appel à la collaboration d’habitant.es de différents quartiers pour fabriquer des histoires communes et plurielles, mettant en lumière, par le biais d’une pratique collaborative de la photographie, la vie et les mutations urbaines et sociales de Paris.
Dans le cadre d’une résidence artistique lors de la 6e Biennale Art contemporain et Logement social (2023), proposée par la Marie du 11e arrondissement et des bailleurs sociaux (Hénéo pour celle-ci), la série Les sources a été construite avec des portraits d’habitant.es de la résidence éponyme, situé à Ménilmontant, et des photographies réalisées par les personnes photographiées. Ces images, les fruits des regards attentifs sur leur environnement proche, sont traversées par une importante leçon de l’écrivain Georges Perec : il ne faut pas forcément chercher l’extraordinaire quand on observe un lieu, mais ce que l’on ne voit pas, parce que trop banal, trop proche de nous, de notre vie quotidienne.

Avec le groupe d’habitant.es du 11e arrondissement de Paris : Aly Abdelhady, Victor Adesanya Adeyemi, Olga André, Aïcha Brini, Jolan Creuzot, Namassa Fofana, Lorlina Kanga Mba, Fatou Keita, Lassana Keita, Houraye Sow.
UN BATTLE DE BREAKDANCE AUX MUREAUX
RESTITUTION DANS LA MEDIATHEQUE DES MUREAUX
Une restitution publique des photographies prises par quatorze élèves de 4e du Collège Jules Verne qui ont suivi les ateliers photographiques menés par Ithaque aura lieu le mercredi 15 janvier à 15h30 dans le hall de la Médiathèque des Mureaux. Les jeunes photographes ont documenté, à l'issu de leur initiation à l'argentique, le battle de breakdance de l'établissement.
Cette exposition installée dans l'entrée de la Médiathèque des Mureaux est visible du 13 au 25 janvier 2025.

LA PHOTOGRAPHIE DE/EN PALESTINE, D'HIER ET AUJOURD'HUI

Le samedi 11 janvier à 17h, Ithaque accueille une table ronde sur la photographie en Palestine dans le cadre de l'exposition personnelle d'Amer Nasser : Gaza: SIgnal of life.
Avec : Rehaf Al Batniji (photographe et artiste visuelle palestinienne), Valérie Jouve (photographe, auteure de plusieurs séries sur les territoires palestiniens et ses habitants), Elias Sanbar (historien, auteur de l’ouvrage Les Palestiniens. La photographie d'une terre et de son peuple de 1839 à nos jours) et Marion Slitine (anthropologue, commissaire de l’exposition Gaza: Signal of life).
Merci à toutes et tous d'avoir été si nombreux !
TALK AVEC SHINJI NAGABE ET IOANA MELLO
MODÉRÉ PAR ESIN AYBER
Avant de cloturer l'exposition La Terre est aussi pourpre que rouge, Ithaque a organisé, le 28 novembre 2024, une conversation avec l'artiste Shinji Nagabe et la commissaire d'exposition Ioana Mello autour de la question de la photographie hors-les-murs.
La captation est disponible sur YouTube

SHY BRIDE : ENGAGEMENT PARTY

Le samedi 16 novembre, de 18h à 21h, Ithaque a mis a disposition son espace pour Shy Bride Video Services qui a organisé
Shy Bride Video Services est une société de vidéographie de mariage d'avant-garde, traditionnellement non fonctionnelle, créée comme une performance basée sur une approche méthodique, pour produire un contenu visuel de mariages modernes en utilisant un équipement rétro, en prenant des notes stylistiques sur le kitsch à partir d'images d'archives de mariages d'Asie du Sud.
Shy Bride explore les tensions entre le désir personnel et le devoir public dans le cadre de la culture du mariage au Pakistan, en étudiant les subtilités socio-économiques du système du mariage, ainsi que l'histoire de la culture visuelle du mariage dans l'image en mouvement.
LE MOIS DE LA PHOTOGRAPHIE
Résidences :
Alexandra Catiere, Peggy Anderson et Alessandra Carosi étaient en résidence à Ithaque durant le mois de novembre 2024
Lectures de portfolio :
Alexandre Arminjon participait aux lectures de portfolio de PhotoDays
RENTRÉE 2024
Ithaque a accueilli Iden Sungyoung Kim, résidente de la Cité Internationale des Arts, ainsi que Peggy Anderson, dans ses chambres noire pour une résidence.
LECTURES DE PORTFOLIO - SAMEDI 29 JUIN
Samedi 29 juin 2024 à partir de 10h, Ithaque propose des lectures de portfolios au cours d'un rendez-vous de 30 minutes avec Alexandre Arminjon, photographe et fondateur du lieu. Les tirages de lecture numériques sont tout autant acceptés que les tirages d'exposition argentiques. Les photographes débutants sont les bienvenus et aucune question technique ne sera taboue.
Inscription par mail : info@ithaque-paris.fr
EXPOSITION AU COLLEGE JULES VERNE
Un battle de breakdance aux Mureaux est une exposition de 14 élèves des classes de 4èmes du collège Jules Verne des Mureaux.
Entre les mois d'avril et juin 2024, Ithaque a travaillé avec ces élèves pour leur apprendre l'utilisation d'appareil argentique et leur permettre de photographier le battle de breakdance de leur collège. Photographes pendant cet événement, leur rôle était documenter le battle en capturant les danseurs, leurs amis, les professeurs, ainsi que les membres du jury. Après le battle, les élèves photographes ont visité Ithaque et certaines des photos qu'ils avaient sélectionnées ont été tirées devant leurs yeux dans la chambre noire afin de former l'exposition Un battle de breakdance aux Mureaux, qui est exposée dans la cour du collège.




OEUVRE COLLABORATIVE AVEC
ALEXANDRA CATIERE
Venez participer à un atelier participatif avec vos enfants en amont du vernissage de l'exposition personnelle d'Alexandra Catiere, Cerisiers en fleurs, le jeudi 16 mai 2024. Les dessins seront intégrés à une oeuvre participative d'Alexandra Catiere.

VISITE D'ITHAQUE PAR LES ETUDIANT.E.S
DE L'ESRA
Ce vendredi 15 mars 2024, des étudiant.e.s en images de l'ESRA ont découvert les chambres noires d'Ithaque avec Alexandra Catiere qui y est en résidence. C'était un riche échange autour des procédés argentiques et le travail de Catiere.