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Twenty-five angels, dust and bleach 

 du 9 Octobre au

8 Novembre 2025 

Ugo Casubolo Ferro

 Vernissage le jeudi 9 Octobre 

de 18h à 21h 

Pour son exposition personnelle à Ithaque, Ugo Casubolo Ferro présente une sélection d’œuvres récentes qui se déploient à travers différents médiums.

Ses images naissent dans un temps long où plusieurs mois peuvent s’écouler entre la prise de vue, le développement, le tirage et la vision définitive. Elles reposent, se déposent, avant de se révéler pleinement, se détachant de l’urgence du vécu immédiat pour s’ouvrir à une signification plus vaste. Ses images ne sont ni souvenirs, ni évocations, ni récits linéaires. Ce qui demeure, c’est l’image elle-même, affranchie de tout référent stable et toujours ouverte à l’interprétation.

 

Cette recherche s’enracine dans le contact avec la matière. Les images et les supports entrent ainsi en dialogue, un mandala tibétain ancien apparaît sur une plaque de béton, matière lourde et contemporaine, tandis qu’à côté on retrouve une photographie en couleur sur papier, support plus léger et fragile. Chaque image porte les traces de sa propre genèse, comme une peau traversée par le temps.

 

Dans Twenty-five angels, dust and bleach, le sens émerge des relations entre toutes ces images et se révèle à travers le fil invisible qui les relie, invitant le spectateur à une lecture intime et singulière.

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Sans titre, 2024, tirage chromogène

 78 x 99 cm, Ed. 2/3 + 2 EA

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Sans titre, 2025, transfert sur béton 

22 x 17,5 cm, pièce unique 

Untitled, 2023 silverprint on baryta, 140x120cm.jpg

« Jusqu’à présent, son image la plus montrée est celle, en grand format et en noir et blanc, d’une jeune femme, cheveux au vent, accoudée à un arbre dans une position résignée. À son cou, un collier enfantin où des lettres se détachent pour former le mot « bitch ». Ce sens de la tragédie muette s’impose comme une évidence. Dans la matière du tirage, Ugo Casubolo Ferro use de la métaphore en acte. D’autres de ses images s’animent de personnages formant peu à peu une communauté errante, avançant vers un destin dont on devine qu’il laissera des traces. »

- Michel Poivert, titulaire de la chaire d’histoire de la photographie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Sans titre, 2023, tirage argentique sur papier baryté,

106 x 123 cm, Ed. 1/3 + 2 EA

Ugo Casubolo Ferro (né en 1999, France) vit et travaille à Paris.


Diplômé des Beaux-Arts de Paris (2023), il est titulaire d’une licence de Philosophie et en Littérature française et comparée de l’Université Paris Nanterre (2019), d’un master de Philosophie de l’Université PSL (EHESS & ENS), Paris (2021), ainsi que de la filière de commissariat d’exposition des Beaux-Arts de Paris (2023). Il a aussi étudié au California Institute of the Arts, Los Angeles (2021-2022).


Son travail a été exposé en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Suisse. Ses dernières exposition personnelles et en duo incluent Ugo Ferro, Elsa Lee Bruno, Los Angeles (2025) ; Comme un cheval de bataille, La Tour Orion, Montreuil (2023) ; Avec le grand regard de l’animal, peut-être, Beaux-Arts de Paris (2023) ; Méridien, Agnès Schneider, Paris (2022).


Finaliste du Prix Camera Clara en 2023, il a été lauréat en 2024 du programme Nouveau Grand Tour de l’Institut Français en Italie.

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