La terre est aussi pourpre que rouge
A terra é roxa mas também vermelha
Shinji Nagabe
sous le commissariat de Ioana Mello
du 6 au 30 novembre
Vernissage le vendredi 8 novembre de 18h à 21h.
O Reino de Deus, 2023
Photographies imprimées sur tissu, cousues à la main et rembourrées de fibres acryliques, réparties en 4 couches de tissu (dont 3 transparentes), avec inscription brodée, fleurs et plantes artificielles.
Grand panneau inspiré par la vision du « paradis parfait » du peintre Jérôme Bosch et du groupe religieux des Témoins de Jéhovah. Dans cette œuvre, des groupes de personnes de différentes ethnies et classes sociales semblent vivre en harmonie, disposés sur différentes couches de tissu, sans se mélanger.
300 x 165 x 45 cm
Shinji Nagabe est un artiste visuel brésilien d’ascendance japonaise, qui réfléchit sur les défis liés à la migration, à la quête d’identité et à l’expression de la sexualité. Dans l’exposition présentée à Ithaque, avec le commissariat de Ioana Mello, l’artiste nous interpelle à réfléchir sur l’accumulation chaotique de références que nous édifions dans notre vie. Il existe plusieurs représentations qui essaient de nous définir en tant qu’individus. Mais sont – elles exactes ?
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Dans sa démarche, il mélange la technique japonaise du oshie - une technique sophistiquée de découpage de tissus de kimono pour créer des tableaux en patchwork – avec des souvenirs d’enfance et des références pop. L’œil du spectateur voyage à travers les superpositions d’images de symboles connus, détournés, de détails flashy, qui créent un univers fantastique qui est à la fois hypnotique et stimulant.
Série Dioramas, 2021 - en cours
49 celulares antigos, 2024
Photographies imprimées sur tissu, cousues à la main et remplies de fibres acryliques
Chaîne de 3,25 mètres, pour une longueur totale de 6,50 mètres
La vérité tue x Colonial , 2023
« Quand la vérité de l’histoire coloniale m’a fait penser à mes origines »
Photographies imprimées sur tissu, cousues à la main et remplies de fibres, acryliques, réparties en 3 couches de tissus (2 transparentes), écriture brodée, fleurs et plantes artificielles.
98 x 71 x 18 cm
Un diorama est un mode de présentation artistique de scènes de la vie réelle à des fins d’enseignement ou de divertissement. Dans cette série, chaque pièce illustre une réflexion de l’artiste. À travers plusieurs plans en relief, les oeuvres nous font penser à l’ accumulation de références que nous édifions dans notre vie, par nos réseaux et nos connexions , et qui nous définissent en tant qu’individus. Les œuvres de la série Dioramas sont des pièces uniques, faites à la main par l’artiste à partir de photographies de ses archives.
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C’est une série qui comprend de grandes pièces de plus d’un mètre, produites dans son atelier de Madrid. C’est aussi une série qui approfondit les recherches de l’artiste autour du médium: d’où vient la force de l’image photographique ? Comment démocratiser l’art ? Il utilise la photographie traditionnelle et reproductible comme point de départ et la transforme en un objet tridimensionnel unique qui prend vie au-delà du cadre. L’oeil du spectateur voyage à travers plusieurs images et superpositions, créant un univers fantastique qui est à la fois hypnotique et stimulant.
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Dans sa démarche, l’artiste mélange la technique japonaise du oshie - une technique sophistiquée de découpage de tissus de kimono pour créer des tableaux en patchwork - avec des souvenirs d’enfance. Le rembourrage des tissus, donne un volume qui lui rappelle le salon de la maison de ses parents à São Paulo. Chaque œuvre a une histoire unique et personnelle, mais qui ouvre le dialogue avec le public.
Série Révélation, 2018
Raiz Roxa
São Paulo, 2018
30 x 45 cm
Duas meninas com cabeça de cêra
Monteiro Lobato/SP, 2018
30 x 45 cm
« La série Révélation est un travail de reconnexion avec la photographie. Je me souviens de mon premier contact avec la chambre noire, de la lumière rouge et de la magie de l’image qui apparaissait devant moi. C’était vraiment magique. Pendant un moment, j’ai perdu ce plaisir photographique, mais c’est à travers cette série que j’ai retrouvé cette connexion.
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Les photos sont en noir et blanc, avec une plaque de méthacrylate rouge devant elles. Je questionne également ce que je vois, comment nous filtrons ce qui n’est pas toujours la vérité. Cette exploration visuelle me permet d’interroger non seulement mes perceptions, mais aussi la manière dont la photographie peut influencer notre compréhension du monde. »